Fleurs champêtres

jeudi 8 mai
Au lever, le soleil nous permet d'aller prendre les photos du bord de mer que je souhaitais réaliser hier. Je mitraille longtemps pour avoir du choix afin de réaliser dans quelques jours, le montage que j'ai imaginé l'autre jour. Après quoi, nous rangeons tout, déjeunons et attelons la caravane, direction le pays basque, la côte de Guipuzcoa. Et il pleuvasse, brumasse, "bruinasse"... Allez un peu de musique, ça met des couleurs dans le coeur, s'il n'y en a pas dehors. Sur Bilbao, vers 15 heures, le soleil perce les nuages, mais que les faubourgs sont laids. Pas longtemps l'éclaircie ! Dès qu'on retrouve la côte, Vizcaya, Guipuzcoa, on retrouve le sale crachin qui efface reliefs et couleurs.
A 18 h 30, nous trouvons enfin un camping près de Deba, après deux heures d'allées et venues, le long de la côte, campings pas indiqués ou fermés ou inaccessibles avec la caravane. Celui-là est comme on les aime, tranquille, peu peuplé, avec une vue plongeant sur la mer... il pleut encore, mais un peu de cuisine pour agrémenter la soirée, et quelques bons bouquins... On oublie le temps !
Et comme nous n'avons pas encore tout testé dans la caravane, ce soir nous jouons avec les éclairages d'ambiance, dix-huit au total (sans compter l'intérieur du frigo !), de quoi s'occuper un petit moment...

vendredi 9 mai
Il bruine encore, tout est gris. On n'est pas venu ici pour admirer la pluie espagnole qui, somme toute, ressemble beaucoup à celle de chez nous. Et la météo annonce du beau temps en France. Profitons donc des avantages de notre home ambulant et salut l'Espagne atlantique... au profit de contrées plus ensoleillées. Il est 10 h 30 ! La pluie a fini par s'arrêter, nous serons à la frontière dans une grande heure. Après avoir tourné dans Irun sans pouvoir stationner la caravane, et après de multiples manoeuvres (ceux qui connaissent la ville comprennent ce que je veux dire), nous la laissons à Urrugne, huit kilomètres plus loin et retournons en voiture, afin de faire quelques achats pour les enfants. Nous restons bloqués dans les embouteillages provoqués par la police qui a coupé la route d'Irun, pour laisser passer une course de vélos. Tous les accès sont fermés, il y a des kilomètres de bouchons tout autour de la ville. Nous ne nous en sortons pas trop mal, car nous sommes dans le sens de la sortie de ville.
A 15 heures, nous récupérons la caravane à Urrugne et nous dirigeons vers le Limousin, où le temps semble clément, pour passer nos derniers jours.
A 22 heures, nous nous arrêtons sur la grande place d'Eymoutiers, quarante kilomètres après Limoges, pour passer la nuit, et chercher demain un camping, car on n'y voit plus rien !


La suite du voyage en cliquant sur la photo de la caravane...

Suite du voyage en Limousin...

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