VENDREDI 11 février
Décollage de Roissy à 15 h.
L'A 340 dans lequel nous avons pris place, est un bel avion. Nous avons chacun une petite télé avec de nombreuses chaînes, TV et radio, une carte de la route parcourue, des caméras à l'avant et sous l'avion.
Nous pouvons suivre ainsi le décollage en direct. Les hôtesses sont charmantes, la nourriture très convenable, et petit plus, nous disposons de repose-pieds, ce qui est bien agréable pour un voyage de 10 heures (à l'aller - 12 au retour).

SAMEDI 12 février
Arrivée à l'aéroport près de Colombo à 6 h du matin. Nous attendons nos bagages, et voyons défiler des dizaines de cartons envoyés par l'aide humanitaire et destinés aux victimes du tsunami.
Dans la rue, il y a un monde fou. Ce sont des pèlerins musulmans qui partent pour La Mecque. Le guide nous attend. Nous ne sommes que deux, nous aurons donc pour nous seuls, le guide et le chauffeur de la voiture.
Nous partons pour Sigiriya. Tout est très vert. Nous pouvons voir des hévéas qui donnent le caoutchouc, des noix de coco, des papayes, des bananes, des ananas, du thé, des lotus.
Nous nous arrêtons un instant près d'une fabrique de briques, pour regarder l'ouvrier, assis dans la terre glaise, les fabriquer à la main.
Le guide nous fait remarquer la présence d'un cimetière bouddhiste, en nous précisant que la majorité de ceux-ci enterrent leurs morts car l'incinération coûte très cher.
Dans les champs, des femmes récoltent le riz. Celui-ci a d'abord été semé, puis repiqué dans la boue. Il est ensuite cueilli à la main et battu avec des petites machines, ou encore écrasé par des buffles.

Riz

Les villes que nous traversons sont bondées, parcourus de nombreux "tuk-tuk", véhicules légers à trois roues qui servent de taxis.
Les femmes sont habillées de saris (6 mètres de tissu), les hommes sont en pantalons, ou en sarong. De multiples boutiques ouvrent directement sur la rue.
La circulation dans le pays nous semble assez dangereuse... il y a paraît-il 2000 morts sur la route chaque année (dont 1000 piétons)... Et également 250 morts par morsures de vipères et de cobras... sur un pays de 20 millions d'habitants (superficie: 60000 m²).
Nous arrivons à l'hôtel à Sigiriya pour le déjeuner.
Peu de touristes, à peine une dizaine dans le restaurant, et seulement un autre couple européen en plus de nous deux !
70 personnes de l'hôtel ont été renvoyées chez elles, il n'y a pas assez de monde pour les employer.
Pria, notre guide ne travaille plus depuis le 26 décembre, jour du tsunami meurtrier. Nous sommes les premiers touristes à revenir dans le pays.
A 16 h 30, nous avons le droit à une petite balade en char à bœufs, dans le village. La route est en terre rouge. Nous entrons chez des gens pour voir leur maison : branches entrecroisées pour l'armature, le tout recouvert de torchis. Sept enfants nous accueillent. Le riz non écorcé sèche par terre sur des tapis. La cuisine est rudimentaire, un moulin à moudre le grain, quelques récipients, un sol en terre battue. Une fillette nous montre ses cahiers d'écolière. Ils sont écrits en cinghalais, c'est une très jolie écriture. Les livres sont donnés gratuitement à tout le monde ainsi qu'un uniforme, mais les cahiers sont à la charge des parents.
De retour à l'hôtel, nous nous reposons un moment devant la chambre, avec un bouquin entre les mains. Les bungalows, sont dans un jardin plein d'arbres et de verdure.
Ce soir, il y a si peu de monde dans le restaurant, que pour plus de convivialité, les tables ont été installées sur la pelouse près de la piscine. Il fait très bon dehors, les bougies nous éclairent d'une flamme douce. Une vingtaine de touristes européens, tout au plus, occupent l'hôtel aujourd'hui.

DIMANCHE 13 février
Beau temps. Départ à 7 h 45.
Sur la route, nous rencontrons des petites filles en costume blanc. C'est l'école du dimanche matin, c'est à dire l'école bouddhiste. Au Sri Lanka, les élèves apprennent le cinghalais, le tamoul et l'anglais, soient trois langues et trois écritures différentes.
Nous traversons une forêt aux nombreuses essences d'arbres (4000 espèces différentes dans le pays) : ébène, bois de rose, santal, teck... Le guide nous explique qu'on peut y trouver toutes sortes d'animaux : pythons, varans, iguanes, mangoustes, vipères, cobras, daims, léopards, crocodiles, éléphants, renards, lapins, singes, coqs sauvages... Sur le bord de la route, nous voyons deux porcs-épics attachés pour les touristes (surtout pour que la photo faite, on laisse quelques roupies à celui qui est assis tout près), nous apercevons encore des mangoustes, des coqs sauvages, un aigle et des crottes d'éléphants.

Un ouvrier cinghalais gagne environ 5 dollars par jour (c'est un minimum), et pour arrondir les fins de mois, il cultive sa propre terre.

Nous arrivons à Polonnaruwa et visitons le musée qui présente des maquettes du site, des statues de Bouddha et des Dieux hindous, ainsi que diverses œuvres. Sur le site lui-même, nous nous promenons au milieu des restes du palais des rois qui avait sept étages, de la salle de conférence des princes, du monastère des bonzes. L'ensemble est dominé par un stupa en briques de 60 mètres de haut : Rankot stupa de Polonnaruwa. Nous découvrons enfin l'immense Bouddha couché (14 mètres), taillé dans la roche.
Un peu plus tard, nous allons faire un tour à pied dans une rizière. Le riz est incroyablement vert. Au fond, se dressent des palmiers et toute une végétation exotique. Des rigoles d'eau coulent un peu partout dans le champ.

Au Sri Lanka, les rois avaient construit 33000 lacs artificiels, pour irriguer le riz. Actuellement, il en reste environ 10000.

Le déjeuner est prévu dans un joli restaurant au bord d'un lac. Nous sommes les seuls à table, avec le guide. Personne d'autre ! Notre chauffeur prend ses repas avec les autres chauffeurs (quand il y en a).
16 h 30 : le rocher de Sigiriya (200 m de haut)
1000 marches à monter, autant à redescendre ! Cela représente environ 1 h 15 d'ascension et 45 mn de descente.
De là-haut, on domine tout. A mi-chemin, de jolies fresques bien conservées (les demoiselles de Sigiriya) sont abritées sous une grotte. Le temps est chaud, heureusement que nous ne sommes pas montés en plein midi. Il faut dire qu'ici, il fait environ 35 °.
Ce soir, il y a un peu plus de monde dans l'hôtel. Ils n'ont pas mis les tables sur la pelouse et ils ont ouvert le buffet, au lieu de nous servir à table, buffet copieusement garni de plats locaux.

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