Mardi 5 juin
Route vers l’Allier... Départ à 10h30...
Entre Dreux et Chartres, route fermée pour cause d’inondation.
Et aucune déviation proposée. En gros, chacun se débrouille.
..
Trouver un endroit pour me garer, consulter mon guide Michelin,
changer de route, 10 km de plus et des camions partout dans les
villages...
A 13 h 30 j’atteins Chartres... Pause déjeuner.
19 h : voilà Hérisson, ma première étape.
L’aire de camping-car annoncée sur le net est en fait
un petit camping.
Ravissant et 4 euros la nuit !
Il se trouve au bord de l’Aumance qui charrie une eau brune
à cause des abondantes pluies. Je me suis garée sur
la plate-forme du haut. Le bord de l’Aumance est très
joli, mais l’eau est assez haute et les orages menacent. Pas
envie de me retrouver les roues dans l’eau cette nuit !

Mercredi 6
Hérisson : une passerelle permet de passer du camping au
village, la balade au bord de l'Aumance est plaisante. Je flâne
une grande heure entre ruelles médiévales et ruines
du château d'où on découvre les toits du village.
De retour au Cam's par un sentier qui surplombe le camping, il est
temps de cuisiner un peu avant de reprendre la route cet après
- midi, vers Bourbon l'Archambault à 32 km de là.
Bourbon : l'aire de camping-car, derrière un petit bâtiment
désaffecté, sans verdure, est décidément
trop moche. Tant pis, je vais au camping, arboré et verdoyant.
Et en route, à pied, pour le bourg, dans le parfum des tilleuls.
Grande balade d'un peu moins de 2 heures, entre la tour "Qui
qu'en grogne", la forteresse, les thermes et les petites rues
avant de rentrer au camping pour une fin de journée paisible
et chaude.
Jeudi 7
Je quitte Bourbon vers 10 h pour me rendre à Souvigny, un
village clunisien (avec prieuré, église et édifices
du même type qu'à Cluny).
Quelques belles images dans ce village, dont un magasin de rouenneries
-amusant pour moi qui suis de la région rouennaise- et un
marché de 3 étals pas intéressant du tout sauf
pour un petit fromage de chèvre local.

Noyant d’Allier :
Je pensais dormir sur l'aire de camping-car du village mais il n'y
a personne et je ne veux pas séjourner seule, la nuit, sur
une aire déserte. J'y déjeune donc, puis me rends
à la pagode de Noyant, avant de modifier mon itinéraire.
Ce soir je dormirai à Moulins.
La pagode… souvenir nostalgique de voyages au Vietnam, Cambodge
ou Sri Lanka. La découverte, alors, de ces immenses Bouddhas
nous avaient impressionnés.
Aire de camping-car de Moulins : sympa, herbe, arbres, près
de l'Allier, à 1, 6 km du centre et en prime, 10 centimes
de l'heure !
J'ai bien fait de modifier mon programme.
Plus le courage de marcher aujourd'hui ! Le temps de m'installer,
réfléchir si je déplie le store ou pas, sortir
un fauteuil, l'averse arrive, soudaine.
Vendredi 8
En route pour St Pourçain-sur-Sioule, dont l'aire de camping-car
(gratuite) est très prisée pour sa situation au bord
de la Sioule. Il ne faut donc pas arriver tard. Je voulais avant
de partir, me garer plus près du centre de Moulins, pour
y faire un tour, mais rien à faire. Alors après avoir
tourné en rond et surtout après que mon GPS ait voulu
me faire traverser un marché, j'ai oublié mon idée
de balade.
Sur la route de St Pourçain, j’ai fait une courte pause
à Verneuil en Bourbonnais, le temps de découvrir le
vieux village et d'acheter des fromages à deux producteurs
locaux installés sur la placette du village.
Après quoi, j'ai atteint l'aire de St Pourçain et
je suis allée découvrir la petite ville à pied.
Ce soir, je regarde couler la Sioule au pied de mon Cam’s.
Samedi 9
Beau marché ce matin à St Pourçain !
Et ensuite en route pour Vichy. L'aire de camping-car de Bellerive
se trouve sur les berges de l'Allier, sur la rive en face de Vichy.
Mais finalement, je m'arrête au camping des acacias qui offre
de belles places dans la verdure pour le même tarif que l'aire
et plus proche du pont qui mène à Vichy.
Il fait chaud. J'avais prévu de faire une` balade aujourd'hui
et une autre demain, ainsi qu'un tour de ville en petit train. En
réalité, j'ai tout fait aujourd'hui. Je m'attendais
à mieux. A part quelques belles maisons et le palais des
congrès, il n'y a pas grand-chose à voir. Quelques
rues piétonnes, mais comme partout !
Les bâtiments qui abritent les sources ont un petit côté
rétro sympathique et on peut goûter l'eau de Vichy
à la source.
Dimanche 10
Après une matinée tranquille au camping, puisque je
n'ai pas l'intention de retourner dans Vichy, me voilà en
route pour Ebreuil. Seulement, mes infos glanées sur Internet
sont fausses. La première aire de camping-car est une place
à arrêt interdit et la seconde devant un camping (réputé
ouvert, mais en fait fermé) n'existe pas.
Dommage, les bords de la Sioule étaient jolis !
Après un détour par le viaduc de Rouzat (type Eiffel),
je repars vers Charroux, un village plein de charme (label plus
joli village de France).
Tout minuscule qu'il soit, on peut y flâner un bon moment.
J'aurais pu y rester dormir, mais l'aire est en même temps
un parking pour voitures, qui plus est, en légère
pente. Et hors du village, seule, ça ne me plaît pas.
Après une courte escale à Chantelle, J'ai donc roulé
jusqu'à l'aire de Montmarault, 6 places aménagées
dans la ville, sans beaucoup de charme, mais qui a le mérite
d'être sur la route de Montluçon, où je me rends
demain avec, de ce fait, une journée d'avance sur mon programme.
Lundi 11
Montluçon, sous le déluge, avec kway et parapluie
dégoulinant !
Promenade plus qu’humide dans la cité médiévale
qui finalement n’est pas extraordinaire.
Les villes ne sont décidément pas mon truc !
Je voulais dormir à l’aire de camping-car de Premilhat,
au bord de l'étang de Sault, mais quand je suis arrivée
à 16h30 elle était déjà complète
(7 places).
Comme l’aire goudronnée (façon parking) de Montluçon
ne me tentait pas du tout - et oui, je suis difficile, je choisis
mon environnement, quand c'est possible - j’ai poussé
jusqu’au petit camping de Huriel, une merveille sous les arbres
au bord de la rivière avec des oiseaux qui pépient
et du vert partout.
Mardi 12
À pied, le long du ruisseau, jusqu’à Huriel
(1 km), dans la senteur des tilleuls et des fusains de mon enfance..
Après le déjeuner, je me rends à Audes pour
visiter le musée du canal du Berry. Intéressante visite
!
Ici s’arrête normalement l’itinéraire que
j’avais concocté. Au musée, on me signale quelques
visites le long du canal de Berry et je pars donc à l’aventure
si on peut dire.
La maison du Grand Meaulnes à Epineuil est fermée.
Dommage ! Je dois dire que hors saison beaucoup de sites ne se visitent
que le week-end ou même sont fermés.
Je continue donc ma route jusqu'à St Amand Montrond, et vais
me poser pour la nuit à l'aire du lac de Virlay, à
proximité, une aire nature avec de grands espaces en herbe
(et quelques uns sur goudron).

Mercredi 13
Dernière journée bien remplie.
Je commence par la visite de l’abbaye de Noirlac (belle architecture).
J'en sors à midi et déjeune sur le parking attenant.
L'après-midi, je roule jusqu’à Bourges parce
que j’ai repéré une balade à pied à
travers les marais où se nichent des jardins potagers (hortillonnages).
Une belle marche de plus de 4 km au ras de l’eau (puis en
surplomb) avec partout des canaux, des barques à fond plat,
des légumes et des fleurs.
Ce soir, je dors à Vierzon.
Jeudi 14
Retour en Normandie. La N 154 est toujours fermée pour inondation.
Mais j'ai bien roulé quand même en décidant
`de passer par verneuil sur Avre.
Kilométrage total :
1144 km

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