Petra et Kerak

Petra

Petra est le site le plus connu de Jordanie avec Jerash.
Habitée depuis la préhistoire, cette cité caravanière nabatéenne située entre la mer Rouge et la mer Morte fut dans l'Antiquité un carrefour important.
Le site, grandiose, sculpté dans le roc au coeur d'un cirque de montagnes percé de couloirs et de défilés, a été édifié par les Nabatéens, peuple nomade qui faisait commerce d'encens et de myrrhe vers le VIe siècle avant JC. Petra devint alors un refuge et un lieu de sédentarisation.
Les Nabatéens firent de Pétra leur capitale, ils y batirent une nécropole de plus de 800 tombeaux dont on peut admirer les façades sculptées dans la roche. C'est un site archéologique exceptionnel et certainement un des plus beaux trésors du Proche-Orient.


LE SIQ

Le Siq est un long défilé qui permet d'accéder au site de Pétra. C'est l'entrée principale de la ville antique. Autrefois, une arcade en marquait l'entrée. Seule voie d'accès praticable pour les caravanes et la plus aisée pour les piétons, le Siq a été entièrement dallé à l'époque romaine.
Il correspond à l'ancien lit du Wadi Moussa. Canyon étroit (3 à 11 mètres de large), profondément encastré entre deux parois hautes d'une centaine de mètres, il entaille cette muraille naturelle sur 1200 mètres avant de déboucher face au Khazneh. La couleur de la roche dans le Siq - blanche, rouge, ocre, jaune et noire - varie suivant les endroits et l'heure.
Cette voie sacrée est bordée d'un système sophistiqué de canalisations creusées dans la paroi, pour recueillir les eaux de ruissellement et les diriger vers des citernes. De part et d'autre, on peut y voir des bétyles (pierres sacrées considérées comme la demeure d'un dieu ou comme le dieu lui-même).
Le Siq a été façonné par l'érosion éolienne qui a accentué une fracture orientée est-ouest dans une roche de grès friable. A Pétra, les vents dominants étant orientés à l'ouest, c'est le choc des grains de sable, portés par le vent, qui peu à peu érode les parois et menace irrévocablement les monuments de Pétra.

Siq


KHAZNEH

Au sortir du Siq, le spectacle est impressionnant.
Tout à coup, entre les deux parois, apparaît le Khazneh.

C'est le début de la grande nécropole de Pétra.
Le khazneh est le plus célèbre et le plus précieux monument de Pétra. Il tire son nom d'une légende selon laquelle un trésor se trouverait dans l'urne qui domine le monument. On peut d'ailleurs apercevoir les impacts des balles tirés par les bédouins qui voulaient décrocher le trésor.
Il s'agirait du tombeau d'Arétas IV datant du début du Ier siècle, tombeau de 40 mètres de haut taillé dans la roche comme le sont d'ailleurs tous ceux de Pétra.

Khazneh

 

TOMBE palais
C'est le tombeau le plus grandiose, le rez-de-chaussée a été creusé dans la roche, mais les deux étages supérieurs, ont été réalisés avec des blocs de pierre, parce que la paroi n'était pas assez haute. Au dessus des quatres portes d'entrée, on peut admirer le premier étage décoré de dix huit colonnes.

Tombeau

 

TOMBEAU CORINTHIEN
Malheureusement très endommagé par l'érosion, ce tombeau est construit dans le même style que le Khazneh.

Tombeau



TOMBEAU A L'URNE

Cet édifice de 26 mètres de haut, taillé dans le grès a servi de lieu de culte aux chrétiens. Sa cour est flanquée de deux portiques et une urne en couronne le fronton.

Tombeau


MONASTERE EL DEIR

Contrairement à une idée longtemps reconnue, il ne s'agit pas d'une tombe royale, mais d'un monument cultuel daté du IIe siècle après JC. Il constitue le plus grand monument de Pétra : 47 mètres de large, 45 mètres de haut dont 8 pour l'urne au sommet. L'entrée elle même est colossale : le seuil de la porte est aussi haut qu'un homme.
On y accède par un escalier de 800 marches taillées à même la roche : une longue ascension très pittoresque !

Deir


L' intérêt de cette marche assez éprouvante réside non seulement dans l'apparition du Deir au bout du chemin, mais aussi dans la découverte d'un panomara exceptionnel sur le Wadi Araba. La vaste esplanade aménagée là, laisse penser qu'il s'agissait certainement d'un lieu de pèlerinage important.
Lors de l'ascension, il ne faut pas manquer de se retourner pour admirer le panorama sur le cirque de Pétra.
En chemin, on passe à côté de la tombe aux lions datant du Ier siècle après JC. Les deux sculptures de lion, de part et d'autre de l'entrée, sont assez abîmées mais encore visibles.


Kerak

un château imprenable

  L’ancienne cité de Kerak dont on parle déjà dans la Bible, n’avait jamais atteint la puissance que lui donnèrent les croisés quand ils construisirent une immense muraille autour de la ville et du château. Celui-ci, élevé sur le piton rocheux, est séparé de la ville par un fossé artificiel de 30 mètres de large creusé dans la roche. Les vestiges qui subsistent encore aujourd'hui permettent de juger de la prouesse architecturale de l'époque. Pour construire les formidables murailles, les maçons durent bâtir plus de dix niveaux artificiels, de sorte que le soubassement devint un véritable labyrinthe éclairé par d’étroits puits de lumière. Au-delà du rempart, le terrain en pente très raide était recouvert d’un glacis qui empêchait toute escalade.

Kerak

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