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 Chichen 
        Itza   
         
          
             
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                  Période classique-postclassique de 600 à 1224 
                  après J.C.Cultures maya et toltèque (En maya, Uxmal signifie: "Celle 
                  qui a été construite trois fois").
 
 Ce joyau de la péninsule du Yucatan est en fait formé 
                  de deux cités, l’une gouvernée par les Mayas 
                  du Ve au Xe siècle, l’autre créée 
                  vers l’an 1000 et d’influence maya-toltèque. 
                  La plupart des édifices datent de la domination toltèque. 
                  Les dieux de la Pluie maya Chaac et le Serpent à plumes 
                  toltèque Quetzalcoatl se côtoient ainsi dans toute 
                  la cité.
 Ici, comme sur tous les sites mayas, on interprète la 
                  représentation des serpents à gueule ouverte ou 
                  tout autre masque béant comme étant des entrées 
                  vers le monde souterrain, c'est à dire la mort.
 Aux équinoxes, on peut voir le jeu d’ombres du 
                  soleil couchant dessiner un serpent sur la pyramide du Castillo 
                  et découvrir un des secrets de la construction du temple.
 
 Pyramide de Kukulcan (El Castillo)
 Haute de 25 mètres, sa construction date d’environ 
                  800 après J.C. Cette pyramide, sobre, comparée 
                  à d’autres édifices mayas, témoigne 
                  de grandes connaissances cosmologiques :
 
 Ses quatre faces représentent les points 
                  cardinaux et comptent 365 marches (les jours de l’année 
                  solaire), 52 panneaux (les années du siècle maya) 
                  et 18 terrasses (les mois du calendrier religieux). En grimpant 
                  en haut du Castillo (pente à 45 degrés !), on 
                  peut jouir d’une vue superbe sur le site et le paysage 
                  alentour.
 Terrain de pelote (Juego de Pelota)
 Tous les sites mayas disposent de terrains de pelote. Celui 
                  de Chichén, entouré de bas-reliefs superbes, est 
                  le plus grand et le plus impressionnant du Mexique. Le terrain 
                  mesure 146 mètres de long sur 37 de large et ses murs 
                  d’enceinte sont hauts de 7,5 mètres. La cité 
                  de Chichén en comptait 8 au total.
 Le but du jeu consistait à lancer avec les coudes, les 
                  genoux ou les hanches, une balle en caoutchouc dur au travers 
                  d'un cercle en pierre. Il paraît que les perdants étaient 
                  décapités... à moins que ce ne soit les 
                  vainqueurs ! Digne sacrifice aux Dieux !
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              | Temple 
                  des Guerriers  (Templo de los Guerreros)Ce temple est cerné d’un groupe de mille colonnes, 
                  (ancien lieu de réunion à côté des 
                  bains de vapeur).
 En haut de la plate-forme, désormais interdite d’accès, 
                  se tient le fameux Chacmool couché, sur le ventre duquel 
                  on déposait la tête des sacrifiés lors des 
                  cérémonies de l'époque.
 Temple des Jaguars (Templo 
                  de los Jaguares)Pour accéder à la plate-forme de l'autel du Jaguar, 
                  on emprunte un escalier qui comme de nombreux autres édifices 
                  du site, est flanqué de deux colonnes en forme de serpents. 
                  Les parois portent de nombreuses représentations de jaguars 
                  mais aussi de fleurs.
 
 Murs aux crânes (Tzompantli)
 Une plate-forme où les Mayas exposaient les crânes 
                  des victimes sacrifiées. Tout le bas-relief est ciselé 
                  de têtes de morts.
 
 Observatoire ou Temple de l’Escargot 
                   (El Caracol)
 Les Espagnols le baptisèrent Caracol, du fait de la forme 
                  hélioïdale de son escalier intérieur qui 
                  rappelle celle des coquillages. On ne sait pas grand chose de 
                  ses fonctions. Les archéologues ont révélé 
                  par exemple que les fenêtres étroites autour du 
                  bâtiment rond ne laissent filtrer le soleil que deux fois 
                  par jour. On pense que cela permettait aux prêtres mayas 
                  de mesurer le temps.
 
 Cenote sacre  (Cenote Sagrado ou 
                  Chen-ku)>
 C'est un puits naturel de 60 m. de diamètre avec des 
                  parois profondes de 35. Le cénote était utilisé 
                  comme lieu de sacrifices et de pèlerinage. Pendant la 
                  sécheresse, des hommes vivants y étaient jetés 
                  pour faire venir les pluies. Les Mayas y jetaient aussi des 
                  objets précieux dont certains sont exposés au 
                  musée d’Anthropologie de Mexico.
 
 L'ancien chichen itza
 Bâtiment des Nonnes 
                  (Edificio de las Monjas)Ce nom lui fut donné par les conquistadors qui (vu sa 
                  forme et ses nombreuses petites pièces alignées) 
                  ont cru qu’il s’agissait d'un couvent. En fait, 
                  les archéologues pensent que cet édifice, de 60 
                  m. de long sur 30 de large, abritait la famille royale maya. 
                  Il est décoré d'ornements en pierre symbolisant 
                  le dieu Chac.
 
 Annexe  (El Anexo)
 Située à côté du bâtiment des 
                  nonnes, elle possède des éléments d’architecture 
                  Puuc, caractérisée par les masques de Chac et 
                  les motifs géométriques. Quatre animaux (crabe, 
                  tatou, escargot et tortue) symbolisent les 4 porteurs du ciel 
                  selon la mythologie maya.
 
 Temple des Panneaux (Templo de los 
                  Tableros)
 Couvert de bas-reliefs représentant des guerriers toltèques.
 
 Temple des Ecritures (Akab-Dzib)
 Ce serait le plus vieux vestige du site. Il doit son nom, qui 
                  signifie en maya, "l’écriture noire", 
                  au message inscrit au dessus de la porte, mais dont on ignore 
                  encore aujourd’hui la teneur, car il n’a pas pu 
                  être déchiffré.
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